Publié dans Société

Marchés de Petite Vitesse et  d'Analakely - Les commerçants ambulants peuvent exercer librement

Publié le vendredi, 23 décembre 2022

Fin de la pourchasse entre policiers municipaux et commerçants ambulants. Les commerçants de Petite Vitesse, Analakely et ses environs ont exprimé leur joie et gratitude au Président de la République, Andry Rajoelina qui a résolu leurs problèmes. En effet, ces commerçants ambulants peuvent exercer librement durant cette période de fêtes.

Depuis le début de ce mois, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a renforcé l'assainissement au niveau du marché de Petite Vitesse et  celui d'Analakely afin de décongestionner la ville et déloger les commerçants ambulants. Expulsés depuis maintenant quelques mois, ces derniers ont effectué une manifestation pour contester cette décision et pouvoir continuer leurs activités en cette période de fêtes. Le Président Andry Rajoelina a pris en considération leurs plaintes. Il a envoyé hier matin son porte-parole Lova Hasinirina Ranoromaro afin de rencontrer les commerçants. Puis, il a échangé directement avec eux à travers un appel téléphonique. 

« Tous les commerçants ambulants peuvent exercer librement afin de pouvoir fêter Noël et le Nouvel an dans la quiétude et la joie », soutient le Chef de l'Etat. 

Toujours dans son intervention, cette décision a été prise avec la CUA. En contrepartie, les commerçants doivent s'engager à respecter la propreté et les horaires ainsi que les organisations mises en place par la Municipalité de la ville. En effet, une partie des trottoirs doit être libérée pour que la circulation ne soit pas gênée. « Le Président de la République a plaidé en notre faveur et c'est très important pour nous. Il valorise la communication et l'écoute. Nous sommes prêts à respecter toutes les organisations », ont déclaré les commerçants.

Les commerçants ambulants sont les principales causes des embouteillages dans la Capitale. Une situation qui a poussé les policiers municipaux à les pourchasser. En revanche, la CUA encourage ces commerçants à intégrer les marchés communaux. 

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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